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associations& ONG

FARINES ANIMALES : RETOUR AU POINT DE DEPART

Publié le 1 Avril 2013

Alors que l’Union Européenne à donné son feu vert pour l’utilisation de farines animales dans l’élevage des poissons, au vu des derniers événements sur une tromperie à grande échelle : 13 pays de l’union touchés par l’incorporation de viande chevaline dans des plats préparés étiquetés pur bœuf, on voit bien toute la difficulté à faire respecter la traçabilité, et le suivie de la chaine de production où les intermédiaires sont légion dans ce vaste marché Européen.

Les tromperies et arnaques en tout genre vont se multiplier à l’avenir.

Avec l’autorisation des farines animales ; qui va contrôler l’origine des lots d’équarrissages et le respect du cahier des charges de fabrication des farines (traitement thermique adapté pour la sécurité alimentaire des animaux)?

Il est presque sûr que de nombreuses tentatives de tromperie sur la marchandise seront organisées, car l’appât du gain est très fort et les amendes faibles par rapport au gain possible. De plus l’histoire nous rappelle les problèmes sanitaires des années 90, (vaches folles).

Il nous semble très important d’intervenir auprès des ministres de l’agriculture, de l’environnement ainsi que de la santé au sujet de l’alimentation sur la réintroduction des farines animales dans l’alimentation des poissons puis des poulets et des porcs dans un second temps

Le MNLE 45 condamne sans appel ces pratiques dangereuses qui par le passé ont provoqué un désastre sanitaire auprès des élevages bovins en Europe en engendrant de nouvelles maladies dites à prion, non soignables chez l’animal et transmissibles à l’homme.

Il y a urgence de dire non à ces pratiques douteuses, immorales et potentiellement dangereuses pour les consommateurs.

Ceci est contraire au Grenelle de l’environnement qui préconise entre autre le développement de l’agriculture biologique.

Nous savons tous que donner des cadavres aux animaux d’élevages n’est pas éthiquement acceptable même sur des animaux omnivores et à cycle court d’élevage comme le poulet ou le porc.

Au nom de toujours plus de profits, certains industriels peu scrupuleux seront tentés de faire des économies d’échelle en raccourcissant le temps de stérilisation des déchets carnés ou en faisant l’impasse sur celui-ci en vu de faire des aliments et farines avec tous les risques que cela comporteraient.

Où se trouve le respect du consommateur ? Qui est en droit de manger des aliments sains et éco-responsable? Il y a aussi une certaine éthique à respecter l’animal d’élevage ainsi que son environnement, ce qui est loin d’être le cas dans ces élevages concentrationnaires.

L’agro-industrie pèse lourd dans toutes ces décisions, 143 milliards d’euros.

L’Europe impose ce choix irresponsable et fait courir des risques sanitaires aux animaux et en bout de chaîne aux consommateurs.

En considération des événements passés nous estimons que le principe de précaution est impératif et doit être respecté.

Texte envoyé à Madame l'Eurodéputée Sandrine Bellier

Philippe Lorme pour le MNLE Loiret

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