Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

associations& ONG

Le PLU à Fleury-les-Aubrais

Publié le 1 Avril 2013

En tout premier lieu, le MNLE est très dubitatif sur la précipitation que l’on impose dans l’étude des documents mis à disposition. Leur importance (environ 600 pages) en rend l’examen extrêmement difficile dans un délai aussi court. Car, des quantités de gens (la partie la plus active) de la population, celle qui travaille) ne disposent que de quelques heures pour se permettre de venir consulter ces documents dans le délai imparti. Et ceci d’autant plus qu’un seul lieu où il est mis à enquête oblige fréquemment à de longues attentes du fait de la concentration des personnes qui se trouvent en présence dans le même moment pour les consulter.

Nous invitons donc, Monsieur le commissaire enquêteur à faire état de cette remarque auprès de la préfecture car dans une telle situation, c’est au moins deux mois de mise à disposition qui seraient nécessaires.

Ceci dit, le problème numéro 1 qui s’impose au fil des pages de cette présentation, c’est la question de la surdensification de la commune de Fleury.

En effet, pour insérer dans des espaces de plus en plus limités, des populations sans cesse croissantes dont l’importance devient de plus en plus préoccupante ; ( et il serait bien nécessaire que cette question apparaisse enfin en première position dans la nomenclature des dispositions à régler d’urgence tant elle influe pratiquement dans les domaines des activités humaines ( y compris la perspective de sa pérennité), on en arrive, pour faire place à tout ce monde, à prendre des dispositions de densification draconiennes qui portent de plus en plus préjudice à ce qu’il convient d’appeler ; notre qualité de vie, à savoir :

1/ disparition des espaces de nature ou même des surfaces créées artificiellement mais utiles pour la détente et le repos des citoyens (terrains de jeux, jardins potagers individuels ou familiaux, parcs paysagers etc.…).

2/ Suppression ou réduction drastique (largement au-dessus de 50% en moyenne) des quelques clos subsistants encore dans la localité, ce qui permettait de conserver quelques îlots de biodiversité.

3/ Promiscuité entre les constructions individuelles sur des aires tellement étriquées ( 300/400 m2) qu’elles ne permettent même plus de se distancer suffisamment des voisins, ni tolérer suffisamment de place pour un jardinet conséquent à l’avant de son habitation.

4/ Démolition programmée de certaines habitations individuelles avec récupération des terrains pour y installer des immeubles collectifs.

5/ Tout ce bétonnage intensif ayant évidemment pour conséquence (alors que l’on nous déclare par ailleurs que priorité devrait être donnée à l’infiltration des eaux de pluie) un ruissellement et des écoulements accrus en direction des réseaux de collectage au risque de surcharge pour les stations d’épuration.

Tout cela au point même d’en arriver à refuser de mettre en place le nombre de garages nécessaires de nos jours (un seul par famille, jusqu’à 100 m 2 alors que les conditions d’emploi exigent souvent qu’il en faille deux pour satisfaire les déplacements professionnels) ce qui aboutit ; soit à loger son véhicule a distance (cas des clos), soit à le faire stationner le long des trottoirs au prix d’encombrements gênants dans un cadre de circulation en accroissement continu.

Et, paradoxe supplémentaire, ne voici-t-il pas que l’on en arrive à vouloir réduire la surface du parking gare, au profit de logements collectifs imposants dont la hauteur pourrait aller jusqu’à 21 m, obturant ainsi les perspectives visuelles de la station qui, pourtant, ne mérite pas cet enfermement.

Enfin, et pour mettre un terme à ces déductions, autre conséquences prévisibles ; difficultés accrues des conditions de déplacement.

Carrefour nouveaux et feux tricolores coûteux.

  • Flux augmentés (en dépit des lignes de bus et des trams, déjà surchargés aux heures critiques).
  • Risque d’accidents supplémentaires.
  • Blocages de circulation en accroissement avec : moteurs tournant à vide d’où :

Production de polluant (nocifs à la santé)

  • Emanation de GES (réchauffement climatique)
  • Gaspillage d’une énergie en épuisement et de plus en plus chère.

Tout cela en pleine contradiction avec les recommandations du SCOT qui préconisent par deux fois dans son texte original de faciliter les flux de circulation et de réduire les pollutions et, également du PADD qui, lui, spécifie qu’il est indispensable de diminuer les pollutions aériennes et la production des GES, de limiter l’imperméabilisation des sols et de protéger les espaces naturels et les sites familiaux.

En conclusion, le MNLE 45, et en particulier ceux de ses adhérents habitant la localité, sollicitent de monsieur le commissaire enquêteur qu’il se prononce délibérément contre l’hyperdensification de Fleury compte tenu que notre ville a déjà donné beaucoup dans l’agglomération pour loger un maximum de gens compte tenu que l’occupation de son territoire au Km 2 est l’un des plus fort de l’agglo :( 2000au km2-Olivet seulement 875) et de limiter les constructions nouvelles aux seuls cas de remplacement des immeubles devenus trop vétustes

En outre, nous attirons aussi l’attention de monsieur le commissaire sur le fait que, bien que l’eau, pour l’instant soit encore relativement convenable en qualité (dans les analyses ne figurent pas ; ni recherche de médicaments, ni d’hormones, il n’est pas certain, que dans le futur, cette protection puisse encore être indéfiniment maintenue étant donné que les zones de protection rapprochées, ( d’ailleurs de dimension non précisées dans le document) sont actuellement occupées par de nombreuses industries ou commerces, ce qui, éventuellement pourrait être la cause de pollutions intempestives.

Pour le MNLE 45

Le secrétaire Pierre Pothée

Commenter cet article